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Amarc traverse de l'Atlantique au Pacifique trois fois

Manon Roger et Marc Leclerc, co-propriétaires d’Amarc Croisières et Voyages, ont navigué sur les plus gros navires au monde et sur des petits navires de moins de 100 passagers. Sur notre « bucket list », il y avait de traverser le Canal de Panama au moins une fois dans notre vie. Nous avons choisi les fêtes 2023 à 2024 pour ce voyage de 14 nuits avec une compagnie de croisières qu’on aime bien, Princess Cruises, sur leur Emerald Princess. Ce n’est pas un nouveau navire, mais il nous offre la même qualité de services avec lequel nous sommes habitués, c’est comme revenir à la maison à chaque croisière.

Princess offre des conférences avec des experts de la destination dans la grande salle de spectacles pleine de gens qui, comme moi, sont curieux d’en savoir plus. Pour le Canal de Panama, on nous offre deux conférences de 1 h 30 pour nous en parler et nous expliquer. Voici quelques lignes de ce que j’ai appris et que je voulais partager aux gens qui aiment la navigation.

Traverser le Canal de Panama de l’Atlantique vers le Pacifique prend une dizaine d’heures, la majorité des géants des mers font du transport de marchandises, du vrac ou du pétrole. Nous avons croisé quelques croisiéristes dont le Norwegian Gem. Ce dernier ne faisait qu’un aller-retour dans les trois premières écluses et retournait ensuite vers la Floride. Par la suite, nous avons salué à coups de klaxon le Silver Nova, un nouveau navire de Silversea qui arrivait à sens inverse.

Amarc traverse le Panama de l’océan Atlantique au Pacifique trois fois plutôt qu’une. Marc a traversé le Canal avec le navire le 27 décembre. D’une durée de 10 heures, nous avons monté les trois premières écluses, navigué sur le long lac Gatun pour, ensuite, descendre les trois dernières écluses et, finalement, arriver à Panama City dans l’océan Pacifique, WOW. Le 28 décembre, Marc revit l’histoire en prenant le train de Panama direction 80 km sur les rails historiques vers l’Atlantique pour arriver à Colon et visiter ce canal de l’extérieur. De l’Atlantique, il prend un bus pour revenir au Pacifique à Panama et rejoindre son navire.

Le centre-ville de Panama City, que nous voyons au loin, ressemble à une ville très moderne avec ses superbes gratte-ciels. Nous avons idée que ce pays se développe à une vitesse Grand V avec les profits énormes des deux canaux où plus de 30 à 40 navires sont en attente d’avoir un passage qui coûte 1 millions de dollars pour les plus gros navires qu’on appelle les Super Panamax.

Voici pourquoi vous devriez mettre dans votre « bucket list » la traversée du Canal de Panama, c’est toute l’histoire du transport mondial qui se joue à cet endroit. Vous aimé la navigation et le chemin de fer? Voyez notre site web pour des suggestions et contactez Amarc Croisières et Voyages pour nous parler de votre projet de voyage vers cette superbe destination à découvrir.

Le canal, ce n’est pas seulement des écluses. L’histoire nous montre les gâchis pour arriver à ce grand succès. L’homme apprend de ses bêtises et c’est ce qu’on appelle l’évolution.

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Plus de 28 000 morts pour sa construction

Un peu d’histoire, Christophe Colomb, en 1502, a essayé de remonter une rivière et fut obligé de retourner sur son chemin. Balboa, un autre espagnol, en 1513, se rend très loin et sème l’idée de sa réalisation. Nous avons dû attendre jusqu’en 1850 pour que son histoire se réalise et qu’une ville sur le trajet porte son nom.

Le train et sa construction débute en 1850 et devient le premier projet intercontinental. La ruée vers l’or force l’accélération du projet car plusieurs gens veulent rejoindre l’ouest des États-Unis en passant par le train qui traverse de l’Atlantique au Pacifique, ceci à cause des conflits armés en Amérique. Les gens payent en or les trajets de train. Pendant 12 ans, la compagnie a récolté plus 750 millions en or, une fortune à l’époque. Le Panana Canal Railway Company est ce qui a permis la construction du Canal. Sans lui, ce projet est irréalisable.

Il a fallu attendre en 1869 où la France a connu un succès avec le Canal de Suez construit dans le dessert sans montagne. Ferdinand De Lesseps, diplomate français, pense qu’il peut réussir une autre grande performance et convainc les investisseurs qu’il peut construire le Canal de Panama. Il pense qu’il peut creuser un canal sans écluse d’un océan à l’autre. De 1882 à 1889, il fait travailler des gens dans des conditions inhumaines. La jungle avec sa chaleur, son humidité et ses moustiques ont fait mourir plus 22 000 êtres humains de la fièvre jaune ou de la malaria. On estime que ce Ferdinand a fait perdre des vies humaines et a créé un scandale financier de plus de 7,5 milliards de dollars d’aujourd’hui qu’on nomme « Le scandale du canal de Panama ».

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Le génie se développe avec le temps

Le projet du Canal de Panama répondait à un besoin pour le transport et ainsi éviter un trajet de 8 300 miles ainsi que 3 semaines de navigation pour faire le tour de l’Amérique du Sud. Les américains se sont impliqués avec des défis importants à relever. À l’époque, le Panama était une province de la Colombie qui avec des négociations est devenu un pays en soi, un premier changement.

L’ingénierie des américains a suggéré de créer un système d’écluses et d’égaliser les eaux sur le Lac Gatun pour en faire un grand bassin d’eau navigable. On accède en montant et redescendant dans les deux océans. Ce n’est que le 15 août 1914 qu’ils ont réussi la traversée du premier navire.

La CNESST n’aimerait certainement pas le bilan humain de sa construction car plus de 6 000 personnes sont mortes, c’est-à-dire que 14% des 43 000 travailleurs africains et des habitants des îles des Caraïbes ont sacrifiés leurs vies à creuser ce canal. Le côté esclavages des noirs demeure la partie sombre de cette œuvre colossale.

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Le peuple se révolte

Les américains ont réalisé un grand projet dans un pays qui n’était pas le sien. Les panaméens se réveillent et font La révolte du Martyr où plusieurs étudiants sont tués dans les échanges avec les militaires. Les américains ont compris que le but du Canal était de faciliter le transport international des marchandises. Les américains ont laissé le contrôle des installations au propriétaire du pays, le Panama. On y voit encore les bâtiments qui ont servis aux employés qui sont devenus des hauts-lieux de savoir. Bref, une histoire qui se termine bien malgré tous les défis humains et financiers de ce projet.

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Une machine à sous pour le Panama

Si vous regardez les produits que vous utilisez et regardez l’étiquette de sa provenance, vous découvrirez que plusieurs de ceux-ci proviennent de l’Asie.  Plusieurs ont utilisé le Canal de Panama pour se rendre de l’Asie à l’Amérique dans le moins de temps possible et avec le meilleur coût.

Le Canal de Panama demeure un choix très important encore aujourd’hui pour les navires qui transportent plus de 6 000 automobiles sur un navire, les plus gros Panamax avec plus de 6 000 conteneurs, les transporteurs du nouveau gaz propre LNG et les croisiéristes, comme nous, qui traversent d’un océan à l’autre.

Voici ce que nous avons appris sur les prix au poste de péage de ce canal. On ne réserve pas à la dernière minute car il faut garantir et payer sa place une année à l’avance. Un navire de croisières doit payer entre 300 000 $ et 500 000 $ US de frais de péage pour passer. Les plus gros navires de porte-conteneurs peuvent payer jusqu’à 1 million de dollars pour un seul passage.

Pour le Panama, c’est une machine à sous que tout homme d’affaires aimerait avoir car lorsqu’un client qui réserve et paye d’avance, il n’y a aucun risque de non-paiement. L’histoire la plus incroyable est une mise aux enchères pour une place qui s’est vendue 4 millions de dollars, ce dernier était prêt à tout pour passer.

De plus, il y a 30 à 50 navires de chaque côté sur les deux océans qui sont en liste d’attente pour passer si un espace se libère.

C’était tellement payant qu’en 2016, de nouvelles écluses plus larges et plus longues ont été inaugurées. Elles se nomment Agua Clara et Agua Cocoli. Ce sont celles que nous avons utilisées avec le Emerald Princess. Nous avions 60 pieds d’espace en largeur tandis que les plus gros navires, les Néo-Panamax, n’ont souvent qu’un pied de chaque côté.

Le grand problème que le canal connaît en ce moment est causé par le changement climatique, il manque de pluie. Le canal fonctionne avec l’eau douce du Lac Gatun. Comme le niveau du lac a baissé de plusieurs pieds, ils craignent donc que le manque d’eau oblige de diminuer le nombre de navires par jour et que ceux-ci soient plus léger pour passer.

Le Canal de Panama est une machine à sous très lucrative. Ceci se voit par la modernité de son centre-ville avec des édifices, hôtels tout neufs et modernes.

Pour vous les voyageurs, ajoutez le Canal de Panama dans votre liste d’expériences à vivre et vous ne regarderez plus vos produits importés de la même manière.

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Voici un lien pour quelques suggestions :

 

https://voyagesamarc.com/croisieres/canal-de-panama

Contactez-nous 1 855 506-2224 ou 450 849-2224

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